La labellisation des produits nés du génie créateur des nigériens intéresse de plus en plus l’opinion publique nationale qui voit en la chose une certaine couverture pour ces produits un moyen de booster l’économie nationale. Selon certains citoyens, il faut repenser une politique de labellisation de nos produits. Par exemple l’oignon de Galmi, le kilichi ou le Tchoukou d’Agadez doivent être labellisés de tel sorte que d’autres pays ne viennent pas usurper nos technologies et notre savoir faire. Cette préoccupation de donner une marque aux produits nigériens est plus encore perceptible chez les acteurs du domaine qui pensent qu’il faut accélérer le processus. Puisque tous les regards sont tournés vers l’Etat, l’agence nationale de la propriété intellectuelle et de la promotion de l’innovation placée sous la tutelle du ministère de l’industrie rassure. selon Ibrahim Yambeye, Directeur général de ladite agence, il y a un comité pour les indications géographiques. Il y a eu pas mal d’ateliers pour bien préciser que c’est l’oignon de Galmi et le Kilichi qui seront enregistrés sur l’indication géographique(IG). Le tchoukou du Niger et la chèvre rousse, c’est en marque collective. La différence est que la marque collective demande un règlement d’usage qui sera signé par les autorités. A part cette activité, parallèlement l’OAPI a lancé le processus de recrutement de 2 consultants pour accompagner le processus de labellisation. Il y a aussi la FAO qui vient également de recruter un consultant international pour une assistance technique dans l’accompagnement des produits IG du Niger soumis à l’enregistrement à l’OAPI. En dehors de cela comme activité au niveau de l’agence nigérienne, une enquête a été faite pour la collecte de données au niveau du terroir et des documents de plan de contrôle pour la qualité ont été élaborés. L’OAPI a décidé d’accompagner le processus et les autorités aussi font de leur mieux.